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Vie Pratique

Participation : comment bien la placer ?

Je viens de recevoir mon bulletin d’option d’intéressement, et je dois choisir comment gérer cette prime annuelle. Mais comment l’utiliser au mieux ? Explications.

En France, nous sommes quelques 12 millions à disposer d’un compte d’épargne salariale. Celui-ci me donne la possibilité de faire fructifier des sommes qui viennent s’ajouter à mon salaire : participation, intéressement, et parfois un abondement de la part de mon employeur.

Toucher l’argent immédiatement

Première option lorsque je reçois le bulletin qui me signifie la somme à laquelle j’ai droit : je peux en demander la disponibilité immédiate. En clair, ce choix me permet de l’encaisser sans attendre. Mais attention : cette prime entre alors dans mon assiette d’imposition au même titre que mon salaire. Je devrai donc payer un impôt sur cette somme, qui peut devenir important s’il me fait basculer dans une tranche d’imposition supérieure. Si je n’ai pas besoin de cet argent immédiatement, il est donc préférable de l’investir…

PEE et Perco : une fiscalité très douce

Les dispositifs qui me permettent d’investir mon argent sont appelés PEE (plan d’épargne entreprise) et Perco (plan d’épargne retraite collectif). Si je choisis de placer ma prime dans l’un des deux, elle sera bloquée pour cinq ans dans le cas d’un PEE, ou jusqu’au moment de mon départ à la retraite s’il s’agit d’un Perco. En contrepartie, elle est exonérée de tout impôt. Cette exonération touche non seulement la prime elle-même, mais aussi les éventuels gains financiers qui pourraient venir s’y ajouter si mon argent fructifie ! Comme la grande majorité des placements financiers, ces gains seront toutefois assujettis aux prélèvements sociaux de 15,5%.

Je définis raisonnablement mon niveau de risque

Si je choisis cet investissement à long terme, mon argent est placé dans un FCPE (fonds commun de placement en entreprise). Mon entreprise m’en propose au moins trois, avec des risques plus ou moins élevés. Le plan le plus sûr est investi en placements monétaires et le plus risqué comporte des actions. Une alternative intermédiaire est possible, généralement investie dans des obligations d’entreprises.

Le tout est donc de savoir si je suis prêt à prendre des risques en espérant bénéficier d’un potentiel de hausse élevé, ou si je préfère jouer la sécurité. Dans ce cas, les performances seront moindres en cas de hausse des marchés… Je peux demander conseil à mon banquier pour m’aiguiller dans cette décision. Si je ne fais aucun choix, l’option la moins risquée sera choisie automatiquement.