365information.fr
Image default
Vie Pratique

Location meublée : quand choisir le micro-BIC ?

Si je loue un ou plusieurs bien meublés, je dois déclarer mes revenus locatifs, j’ai le choix entre plusieurs régimes d’imposition. Comment choisir ? Quelques clés pour y voir plus clair.

La location d’appartements ou de maisons peut être un excellent moyen d’arrondir les fins de mois. Mais je dois impérativement déclarer l’argent que je tire de cette activité, qu’il s’agisse d’un complément de revenus ou de mon activité principale. Mes revenus locatifs sont imposés dans la catégorie des BIC. Il ne s’agit pas de stylos jetables, mais bien des Bénéfices Industriels et Commerciaux. Deux régimes différents existent : le régime micro BIC ou le régime réel.

Régime micro-BIC : idéal pour les petits revenus

Pour m’inscrire au régime micro-BIC, les revenus que je tire de mon activité de loueur meublé ne doivent pas dépasser 32 900 euros. Il me permet de jouir d’un avantage fiscal important : je bénéficie d’un abattement forfaitaire de 50% sur mon chiffre d’affaires. Une fois que j’ai déduit cet abattement de mes recettes, j’ajoute le montant des loyers que j’ai perçus à mes autres revenus pour être soumis abarème progressif de l’impôt sur le revenu. Outre cet abattement, je bénéficie de simplifications comptables : je n’ai pas besoin de tenir de comptes annuels ni de bilan !

Le régime réel simplifié : plus d’avantages, mais aussi plus de contraintes

Au-delà du seuil de 32 900 euros de recettes et en dessous d’un plafond de 234 000 euros, je suis soumis au régime réel simplifié, mais je peux aussi y souscrire par choix. Si je suis inscrit à ce régime, je vais devoir déclarer mes loyers et déduire mes charges pour leur montant réel :

  • Les frais d’établissement (frais de notaire, par exemple),
  • Les frais d’entretien,
  • Les frais d’amélioration et de réparation,
  • Les impôts locaux,
  • Les frais de gestion et d’assurance,
  • Les intérêts d’emprunt,
  • L’amortissement du mobilier et des améliorations,
  • L’amortissement des locaux.

Au total, ces frais sont souvent supérieurs à 50% des recettes annuelles. Dans ce cas, j’ai tout intérêt à passer au régime réel simplifié !

Mais avec le régime réel simplifié, je suis aussi soumis à des obligations déclaratives et comptables plus strictes. Je dois adresser à mon Centre des impôts une déclaration spéciale 2031 chaque année, accompagnée d’un bilan mentionnant les créances et les dettes, ainsi qu’un compte de résultat simplifié et un tableau des immobilisations et amortissements. Je dois aussi tenir un livre journal de mes recettes et de mes dépenses.

Partager Tweeter Envoyer Partager

  • Immobilier
  • Impôts
  • Patrimoine